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Comment l’enfant apprend à lire ?

Apprendre à lire est un acte difficile. C’est un apprentissage qui se fait dans la durée, c’est-à-dire durant plusieurs années.

Le processus de la lecture s’étend donc durant trois ans de la grande section au cours élémentaire première année avec une année charnière au cours préparatoire (CP) essentiellement centrée sur le décodage et la calligraphie. En règle générale, les enfants apprennent à lire des textes courants de manière autonome en fin de cours élémentaire première année (CE1).

D’une part, l’enfant doit tout d’abord comprendre comment le message a été codé. Cela renvoie donc à des questions techniques comme la sonorisation des lettres et leur accouplement pour former ou non des syllabes. Par exemple dans le terme otarie, il y a 3 syllabes. La première syllabe est ‘o’, puis ‘ta’ et enfin, ‘rie’.

On a donc une syllabe formée par une seule lettre, ensuite une syllabe constituée de deux lettres puis, enfin par trois.

Tout cet apprentissage prend du temps car il doit être conscientisé pour être compris. Il est donc normal que l’enfant se trompe au départ.

D’autre part, il est indispensable que l’enfant accède aussi au réel sens du message. Cela est plus long car les problèmes techniques doivent être résolus. Il est tout de même possible de continuer à travailler sur le sens de l’écrit via des lectures offertes (c’est à dire une histoire lue) avant chaque endormissement en tant que parents d’élèves.

La question du décodage

En ce qui concerne le décodage, l’élève doit apprendre à distinguer les 26 phonèmes (sons) du français ; comprendre le principe alphabétique et son application (faire la correspondance entre les phonèmes et les graphèmes associés) ; apprendre à décoder (lire) et à encoder (écrire) les messages.

Ainsi, lecture et écriture sont indissociables.

De même que le musicien devra faire gammes et exercices pour acquérir les automatismes à une bonne exécution, l’enfant devra lire souvent pour devenir un bon lecteur.

Il doit dépasser le stade du déchiffrement, lettre à lettre, et accéder à une reconnaissance rapide et automatisée des mots les plus usités : cela n’arrive pas par magie mais réclame des efforts intellectuels soutenus. Des difficultés seront souvent rencontrées, qui seront surmontées dans la majeure partie des cas, par l’encouragement, le soutien et la persévérance. C’est ici que les rôles complémentaires des parents et des enseignants peuvent être déterminants dans la réussite de l’enfant dans son apprentissage à lire.

Mais cela ne suffit pas pour accéder au sens des mots et aux phrases que l’élève lit.

Lire pour comprendre

Il lui faut aussi dans le même temps :

  • maîtriser de mieux en mieux l’expression orale,
  • étendre son vocabulaire,
  • découvrir la construction des phrases,
  • travailler la compréhension des textes de plus en plus longs.

Là encore, efforts et soutien seront nécessaires de la part de tout son entourage pour que l’enfant prenne plaisir à progresser dans ces acquisitions langagières.

Lire de l’écrit…

On ne peut lire qu’à partir d’écrits.

L’écriture a été inventée pour permettre aux hommes de se transmettre des messages et d’en garder la trace.

Tout écrit est donc porteur de sens.

Définir le Lire

Lire consiste essentiellement à déchiffrer un message codé pour lui donner sens.

Il existe deux grands systèmes d’écriture utilisés à travers le monde pour noter la langue orale.

En simplifiant : le ‘signe écrit’ peut représenter principalement l’idée, le sens d’un mot, comme dans l’exemple des idéogrammes chinois et le ‘signe écrit’ peut représenter les sons de la langue : par exemple, les écritures dites alphabétiques, comme le français.

Quand nous écrivons en français, nous décomposons donc un mot dans ses sons les plus simples (appelés phonèmes : le terme ‘bateau’ pourrait ainsi s’écrire phonologiquement /bato/) et nous transcrivons ces sons selon un code donné composé des différentes lettres, ou groupements de lettres, de l’alphabet (appelé graphèmes).

Idéalement, à chaque son devrait correspondre une lettre, à chaque phonème un graphème. Malheureusement, il n’en est pas encore ainsi pour la langue française, pour des raisons liées à l’histoire de notre langue.

Nous utilisons donc que 26 lettres de l’alphabet pour transcrire les quelques 36 phonèmes du français dont on aurait besoin pour transcrire parfaitement l’oral en écrit.

Afin de pouvoir compenser les dix lettres qu’il nous manque dans la langue française, certaines lettres s’associent avec d’autres et les lettres ‘c’ et ‘h’ forment par exemple le son /ch/ dans chat ou /k/ chorale.

De plus, une même lettre peut également avoir des prononciations différentes comme la lettre ‘s’ qui peut faire à la fois le son [s] dans Sophie mais aussi [z] dans Jason ;

Pour ajouter à cette complexité déjà importante, certains phonèmes peuvent être transcrits de plusieurs façons, comme le son [s] qui peut prendre les différentes formes suivantes : dix – sac – poisson – quartz – domination – garçon – ascenseur – acquiesçait… et même parfois être muet comme dans les exemples suivants : des filles ou des os.

L’absence de cette correspondance parfaite entre les lettres de l’alphabet, les phonèmes et les graphèmes  complique bien sûr l’apprentissage de la lecture et de l’écriture du français pour des enfants n’ayant que 6 ans.

L’enfant ne sait plus si le ‘t’ sera lu /t/ ou /s/ dans les mots ‘table’ ou ‘potion’.

A l’inverse seront lus de la même façon è, ê, ait, aient, ais… ou encore ain dans painein dans plein ou in dans sapin. Cet apprentissage est donc difficile.

Ainsi, pour bien apprendre à lire, l’enfant devra déjà prendre conscience de ce mécanisme imparfait et donc de ces irrégularités. C’est ce à quoi s’emploie l’enseignant dans sa classe au quotidien et les parents informés.

A une lettre correspond…

L’enfant doit surtout comprendre qu’une lettre porte un nom et parfois un son différent. Par exemple, la lettre ‘p’ se nomme  mais se sonorise, ou se chante, [pe].

Enfin, certains sons peuvent être produits à partir de lettres différentes comme le phonème [f] qui peut prendre la forme de la lettre ‘f’ ou du digramme ‘ph’.

Pour lever certaines ambiguïtés, nous conseillons aux parents de concentrer le nœud du problème sur peu de mots et les présenter si possible par deux. En effet, la comparaison est un outil intellectuel très puissant qui fonctionne assez bien chez l’enfant et ce, dès le cours préparatoire.

Les mots choisis peuvent être ceux de l’enseignant qui ont été écrits dans le cahier ou photocopiés, ou bien d’autres liés aux passions ou jeux actuels de l’enfant.

L’objectif pour les parents est de lui faire comprendre qu’à un son correspond souvent à plusieurs lettres et qu’à une lettre correspond parfois plusieurs sons.

On ne peut lire qu’à partir d’écrits. L’écriture à été inventée pour permettre aux hommes de se transmettre des messages et d’en garder la trace. Tout écrit est porteur de sens.

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